Ulfat Al-Zwiri and her brother Hamza / Ulfat Al-Zwiri portant sa médaille de bronze, posant avec son frère, Hamza

Nouvelle-Zélande contre Danemark : les Vikings dominent les Kiwis

Les équipes de la Nouvelle-Zélande et du Danemark ont lancé les séances préliminaires de basketball en fauteuil roulant du vendredi au Centre sportif panaméricain de Toronto.

« Allez, Vikings! »

Les Danois ont clairement entendu les encouragements provenant des gradins et travaillé méthodiquement vers une avance de 28-14 sur les Kiwis tandis qu’il ne restait que 3:40 minutes de jeu.

Les joueurs de la Nouvelle-Zélande n’ont pas aidé leur propre cause et commis des fautes en tentant de contenir la contre-attaque et les rebonds acharnés du Danemark. Le Danois Maurice Manuel a donné aux Kiwis plus qu’ils ne pouvaient en prendre en filant régulièrement d’un bout à l’autre du terrain et en luttant férocement pour les rebonds offensifs. Le Danemark a remporté la victoire 40-16.

Pays-Bas contre France : défense et détermination

Dans le deuxième match de la journée, la France a affronté les Pays-Bas. Une solide défense des Pays‑Bas était à l’ordre du jour; les joueurs formaient un mur en haut du cercle dès que les Français prenaient possession du ballon, prêts à bouger pour contrer toute tentative d’incursion de la France, avec les joueurs néerlandais aux extrémités se libérant pour talonner tout joueur français qui entrait dans la zone de lancer franc. Les Français ont tenté deux tirs de loin tôt dans le match, mais ces deux tirs manqués ont mené à des contre-attaques de leurs adversaires, qui ont rapidement pris une avance de 4-0.

La France a établi une défense individuelle qui ne pouvait pas contenir adéquatement les rapides Néerlandais. Les Français, et c’est tout à leur honneur, ont réussi de nombreuses passes et percées, mais ils ont eu de la difficulté à marquer. Leurs adversaires n’ont pas eu ce problème et, à la mi-temps, leur avance avait bondi à 16-0.

Les Français ont finalement réussi à marquer au début de la seconde moitié et commencé à défendre leur propre panneau avec une plus grande détermination et à placer davantage leurs bras pour empêcher les passes des Néerlandais.

Un rebond défensif de la France a mené à une passe de dégagement à l’aveugle vers Fabian Frily, qui a rapidement chargé à l’autre bout du terrain avec ses coéquipiers. Les troubles de la France se sont poursuivis à la ligne de lancer franc quand Mickaël Mayali a manqué son deuxième lancer franc, ce qui a permis aux Néerlandais de contre-attaquer et de marquer ainsi que de remporter la partie par la marque de 24-2.

Royaume-Uni contre Danemark : tout en défense

Une défense d’équipe étouffante à l’allure accélérée était à l’ordre du jour entre le Danemark et le Royaume‑Uni, deux équipes qui n’ont concédé aucun quart ce qui a résulté en une avance de 12-7 pour le Royaume-Uni à la mi-temps.

Les points et les aires ouvertes se sont aussi faits rares dans la seconde moitié. L’accélération des Danois après de nombreuses percées n’a pas généré de points. Une défense solide et méthodique du Royaume-Uni a limité les autres chances des Danois. Les Britanniques avaient probablement observé le match précédent de leurs adversaires puisqu’ils n’ont pas laissé le rapide Danois Maurice Manuel déplacer son fauteuil roulant sans avoir au moins deux escortes britanniques, peu importe si cela leur a coûté de nombreuses fautes.

Le blocus britannique, et certaines attaques efficaces dans la zone offensive, ont permis au Royaume‑Uni de l’emporter par la marque de 20-10.

Pays-Bas contre Canada : lancée néerlandaise

Revigorés après avoir battu la France à plate couture 24-2, les Pays-Bas voulaient continuer sur leur lancée dans le match contre l’équipe hôte du Canada.

David Desjardins était l’un des Canadiens qui ont joué un rôle décisif sous le panneau de la zone défensive, récupérant les rebonds avec acharnement tandis que ses coéquipiers bloquaient la plupart des lignes de passe des Néerlandais. Le Canada a demandé un temps d’arrêt à 6:10 dans la première moitié alors qu’il tirait de l’arrière 8-0 au tableau.

Les Canadiens se sont faufilés autour des défenseurs, mais leurs tirs manquaient de force même s’ils attrapaient souvent les rebonds. Les nombreuses fautes du Canada ont permis aux Néerlandais de tenter des lancers francs vers la fin de la première moitié, mais ils ont raté leurs deux tirs. Quand les équipes sont retournées à leur banc à la mi-temps, les Pays‑Bas menaient 8-0.

Les cris d’encouragement « Allez, Canada! » et « DÉ-fense! » en alternance n’ont pas suffi à permettre au Canada de remonter la pente. Les Canadiens se sont battus jusqu’à la fin et ont demandé un temps d’arrêt quand il ne restait que 2,7 secondes de jeu et qu’il y avait une remise en jeu dans la zone offensive. Cette passe a eu pour résultat un tir de trois points au buzzer, le premier du match, suivi immédiatement d’encouragement et d’une ovation pour l’équipe hôte.

Les Pays-Bas ont remporté le match 17-8.

Nouvelle-Zélande contre Australie : la bataille pour la suprématie de l’hémisphère Sud

Les joueurs de la Nouvelle-Zélande étaient peut-être dans une humeur massacrante, ayant été battus à plate couture 40-16 par le Danemark dans leur premier match de la journée. Les Kiwis ont volontiers joué du coude avant la partie et envoyé un Australien à la ligne de lancer franc après seulement 20 secondes du début du match.

La zone offensive de lancer franc est devenue un territoire hostile pour les deux équipes. Pendant les remises au jeu, on entendait sur le terrain le son de collisions qui sont beaucoup plus fréquentes au rugby en fauteuil roulant qu’au basketball en fauteuil roulant. Les joueurs des deux équipes ont contesté des décisions. Au tableau, il y avait autant de fautes que de points. Les tapes sur les mains données par les adversaires après être entrés en contact étaient teintées d’agressivité. Et oui, il ne s’agissait que d’un match préliminaire, mais qui n’avait de partie « amicale » que le nom.

Ce sont les Kiwis qui ont marqué en premier avec un lancer franc. Les équipes ont inscrit des points autant du sol que de la ligne de lancer franc. La Nouvelle-Zélande avait durement acquis une avance de 12-9 à la mi-temps et savait que la partie n’était vraiment pas gagnée.

À la mi-temps, on a demandé aux spectateurs d’accueillir un invité bien spécial — VIMY, la mascotte des Jeux.

L’Australie est revenue en force dans la seconde moitié. Après une remise en jeu, les Australiens ont manqué un tir et rapidement mis la pression sur les Kiwis à la grandeur du terrain. Cela a donné à Pete Arbuckle la chance de se rendre à la ligne de lancer franc, où il a réussi un de ses deux lancers, réduisant ainsi l’avance néo-zélandaise à 2 points.

Les coups de sifflet, les arrêts de jeu et les visites à la ligne de lancer franc ont été encore plus fréquents pendant la seconde moitié. Mick Collins s’est retrouvé à la ligne de lancer franc après qu’un Kiwi l’a serré par-derrière, ce qui peut être considéré comme une faute flagrante ou une marque d’affection, selon le point de vue.

Les Australiens ont gardé les Kiwis dans leur zone pendant presque la totalité des trois dernières minutes du match, revenant de l’arrière pour l’emporter par la marque de 23-16.

États-Unis contre France : Un match dynamique

La période de réchauffement pour le dernier match de la journée n’a pas reçu autant d’attention que le prince Harry quand il est arrivé à son siège sur le côté du terrain pour assister au match entre la France et les États-Unis. Le prince Harry se trouvait avec l’ancien président Barack Obama, l’ancien vice-président Joe Biden et Mme Jill Biden.

Les Américains ont vite acquis une avance de neuf points quand la France a manqué quelques conversions et perdu des batailles pour les rebonds défensifs. Les États-Unis ont montré leur discipline en défensive chaque fois en bloquant l’accès direct à la zone offensive de lancer franc en s’alignant à la ligne des trois points, et en quittant l’un après l’autre tandis que les Français entraient dans la zone.

Les Américains profitaient d’une confortable avance de 18-0 à la mi-temps alors que les Français tentaient de se ressaisir. Le scénario est resté sensiblement le même pendant la seconde moitié; les États-Unis ont continué à surveiller leurs adversaires de près quand ils s’avançaient en leur permettant seulement de tenter des tirs de la zone des trois points.

Avec 5:16 minutes de jeu restantes, le centre sportif a explosé sous un tonnerre d’applaudissements, puis quand il ne restait que 4:40 minutes de jeu, la France a remporté son premier point grâce à un lancer franc et son troisième point dans une charge contre les États-Unis. La foule n’encourageait que les joueurs français depuis de nombreuses minutes, et leur soutien a finalement porté des fruits.

Les États-Unis ont remporté le match par la marque de 28-6.

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